Lundi 16 juin, les galères commencent, il en fallait bien
depuis le temps que tout va bene.
Départ aux aurores pour être à proximité du détroit de
Messine vers 11h45 pour avoir le courant avec nous. Mais voilà à l'approche de
l'entrée du détroit, un vent contraire de 30 noeuds lève une mer hachée qui
nous trempe et arrête le bateau. Nous décidons de laisser tomber, de chercher
un port sur la côte italienne et de passer Messine un autre jour plus
favorable. Une heure après, tout ce calme, nous pouvons donc repartir passer le
détroit en longeant la côte italienne, puis à nouveau celle de la Sicile. Ouf.
Nous arrivons sur la côte est sicilienne à Taormina après 60
miles et 11H30 de navigation bien fatigués.
Le "port" n'en est pas vraiment un et la houle y
rentre ==> bref on a l'impression d'être dans une machine à laver : le
bateau tangue, roule, accroché à son ancre : impossible de dormir, difficile de
manger. Mais vu le vent, on y patiente 3 jours. La ville de Taormina, nichée
sur la montagne est superbe. Il y a déjà beaucoup de touristes, mais nous
sommes impatients de partir pour plus calme, même si nous sommes crevés.
Depuis notre départ, nous avons fait 700 miles en 150h donc
une moyenne d'environ 5 noeuds. Sur ces 150h environ 130h au moteur
(consommation modeste de 1,3l par heure à 2000 tours).
Nous attendons plus de vents réguliers en mer Ionienne qu'en
mer Tyrrhénienne, à suivre.
Dans le détroit nous avons croisé des pêcheurs d'espadons avec leur drôle de bateau, 2 personnes en vigie tout la haut et, regardez bien à droite de la photo, le pêcheur tout au bout d'une passerelle, de plusieurs dizaines de mètres, devant le bateau :
Il n'y a pas que nous dans le détroit :
Taormina avant l'orage et mouillage très rouleur :
Il fait beau quand on s'en va :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire