20 - 24 juin - Pause à Corfou

Une pause de quelques jours pour profiter de Corfou, sa vieille ville toute en ruelles , ses paysages, ses plages... et ses tavernas (faut bien se réhydrater, il fait chaud sous le casque en scooter).

Image symbolique de Corfou cette église sur un îlot :

 La ville :

 Ses paysages :

 Un monastère orthodoxe encore en activité :

 On ne boit pas que de la bière, la preuve :

Un autre symbole de la Grèce :

19 - 22 & 23 juin - Traversée vers la Grèce

Cette dernière grande étape vers la Grèce avec 150 miles à faire jusqu'à Corfou, a été plus calme que la précédente. Aussi nous avons pu régulièrement nous reposer  jusqu'à l'approche de la Grèce où nous avons d'abord rencontré de nuit des filets dérivants (petites lumières sur des flotteurs sur l'eau), puis nous avons croisé la route des cargos qui vont et viennent d'Adriatique. nous n'aurions jamais pensé en croiser autant en même temps (on se serait cru en Manche). Ensuite jolie lever de soleil sur la première île grecque et l'Albanie derrière.

L'électronique du bord, de droite à gauche :

- La vitesse et direction du vent

- La vitesse du bateau et la profondeur

- La radio qui est aussi très utile pour suivre les cargos la nuit via l'AIS

- La tablette avec la carte et la position du bateau

- Le GPS surtout utile pour donner la position à la radio

bien qu'il fasse bien moins froid la nuit, on reste couvert (manque encore le ciré et le gilet avec harnais indispensable la nuit) :

 Voilà, il va bientôt faire nuit :

 Mais cela ne dure pas le jour se lève sur la première île grecque et l'Albanie :

 Mais bon la nuit a été longue, MissTiGri s'occupe de ma toilette :

18 - 21 juin - Traversée via Le Castella et Crotone

Départ, contents de Taormina, pour une première grande étape de 120 miles qui nous rapprochera de la Grèce. Démarrage pépère au moteur, puis le vent arrive, 15 noeuds, 20 noeuds, 30 noeuds pendant toute la journée avec des claques à plus de 35 noeuds. ON FAIT ENFIN DE LA VOILE ! mais quelle voile, on en demandait pas tant.

Le soir venu, les orages arrivent, après le passage d'un cap, le vent nous vient de face, nous nous rapprochons de la côte pour avoir moins de vagues. Et cela va être comme cela toute la nuit avec toujours du vent irrégulier qui monte régulièrement à plus de 30 noeuds. Arrosage garanti par le haut avec la pluie et le bas avec les vagues qui arrosent tout le bateau. ON EST TRES TRES CONTENTS D'ARRIVER A LE CASTELLA à 8h le matin et que quelqu'un nous accueille dans cette marina très abritée. OUF au dodo après 23h de nav sans repos.

Après Le Castella petite ville tout au sud de l'Italie, nous continuons 20 miles plus loin le lendemain pour aller à Crotone et faire le plein de gazoil en vue de la prochaine étape de 155M vers Corfou. C'est loin la Grèce....

Port de Le Castella :

Une des 4 plateformes de gaz devant Crotone :

Le vieux Crotone dans ses remparts :

Poisson acheté sur le port miam miam :

17 - 18 juin - Taormina via Messine

Lundi 16 juin, les galères commencent, il en fallait bien depuis le temps que tout va bene.

Départ aux aurores pour être à proximité du détroit de Messine vers 11h45 pour avoir le courant avec nous. Mais voilà à l'approche de l'entrée du détroit, un vent contraire de 30 noeuds lève une mer hachée qui nous trempe et arrête le bateau. Nous décidons de laisser tomber, de chercher un port sur la côte italienne et de passer Messine un autre jour plus favorable. Une heure après, tout ce calme, nous pouvons donc repartir passer le détroit en longeant la côte italienne, puis à nouveau celle de la Sicile. Ouf.

Nous arrivons sur la côte est sicilienne à Taormina après 60 miles et 11H30 de navigation bien fatigués.

Le "port" n'en est pas vraiment un et la houle y rentre ==> bref on a l'impression d'être dans une machine à laver : le bateau tangue, roule, accroché à son ancre : impossible de dormir, difficile de manger. Mais vu le vent, on y patiente 3 jours. La ville de Taormina, nichée sur la montagne est superbe. Il y a déjà beaucoup de touristes, mais nous sommes impatients de partir pour plus calme, même si nous sommes crevés.

Depuis notre départ, nous avons fait 700 miles en 150h donc une moyenne d'environ 5 noeuds. Sur ces 150h environ 130h au moteur (consommation modeste de 1,3l par heure à 2000 tours).

Nous attendons plus de vents réguliers en mer Ionienne qu'en mer Tyrrhénienne, à suivre.

Dans le détroit nous avons croisé des pêcheurs d'espadons avec leur drôle de bateau, 2 personnes en vigie tout la haut et, regardez bien à droite de la photo, le pêcheur tout au bout d'une passerelle, de plusieurs dizaines de mètres, devant le bateau :

 Il n'y a pas que nous dans le détroit :

Taormina avant l'orage et mouillage très rouleur :

Il fait beau quand on s'en va :

16 - 15 juin - Milazzo en Sicile

Dernière étape avant le détroit de Messine et ainsi de passer de la mer Tyrrhénienne à la mer Ionienne. Le port est très cher et nous sert surtout comme halte technique pour faire la vidange.

Dans un environnement industriel, la ville de Milazzo est sympa, en pente, pleine de petites rues autour d'une très grosse citadelle.

15 _ 14 juin - Lipari

Lever tôt le vendredi 13 juin pour faire les 54 miles jusqu'à une des îles éoliennes, Lipari. Trajet tout au moteur en passant près des iles de Salina et Vulcano.

On y reste une journée pour faire le tour de l'île en mopette, même pas peur, vitesse maximum de 40kmh sur l'unique route de l'île.

Point de vue vers l'île de Salina

Le chauffeur de la mopette

14 - 13 juin - Cefalu sur la route des Eoliennes

Et encore une étape faite au moteur. Cefalu, sur la côte nord de la Sicile, nous permet de nous rapprocher des Iles Eoliennes.

Cefalu est bâtie autour d'un énorme rocher et d'une cathédrale monumentale pour la taille de la ville. Plein de petites rues sans voiture et avec une jolie place devant la cathédrale pour prendre la bière à l'ombre.

13 - 12 juin - Visite de Palerme

Après cette traversée un peu longue au moteur, une petite pause pour visiter Palerme, ville de 600 000 habitants, ayant eu de multiples envahisseurs qui ont chacun laissé leur style architectural (Grec, Arabe, Espagnol,...). L'ambiance dans les rues et places est celle d'une grande ville cosmopolite avec ses habitants et ses touristes : c'est très sympa de s'y balader, prendre le bus,d' y manger.

 Les délires en stuc de Giovanni Serpetto (artiste de Palerme du 18ème), cet oratoire en est complètement recouvert :

 Un pêcheur heureux de sa prise de la nuit vu de notre cokpit (ça nous a donné envie d'en cuisiner) :

 Villa Igea au-dessus du port :

12 - 10 juin - Trajet vers la Sicile via Ustica

12 - 10 juin - Trajet vers la Sicile via Ustica
La météo étant favorable pour dimanche et lundi, nous partons pour une première étape de 180M vers Ustica. Le vent annoncé est dans la bonne direction, mais beaucoup trop faible, aussi nous ferons 33h de traversée dont 32h au moteur.
En traversant, nous avons croisé des tortues et des dauphins.
Après avoir espéré Ustica, l'arrivée se révèle complexe, car il n'y a déjà plus de place dans ce port minuscule et unique de l'ile. Des français arrivés peu avant nous proposent gentiment une place à couple. Ce sera mieux que rien, mais difficile de rester dans ces conditions.
Bref une petite bière en soirée à Ustica et nous voilà déjà repartis le lendemain matin vers Palerme.
La traversée vers Palerme nous permet 2 premières :
-  premier espadon vu sautant près du bateau,
-  et première plongée de Michel, en pleine mer, sous le bateau pour dégager l'hélice d'un gros déchet plastique.

 D 'abord le couché du soleil à l'ouest

 Et au petit matin le levé à l'est

 Ustica un confeti perdu en mer Tyrrhénienne